mercredi 1 juin 2011

Dossier: Art et Emotion

Dans le monde non-académique il y a la présomption que le thème de l'émotion dans les arts est tout en haut de l'agenda de leur recherche. Par contre, ils sont souvent supris qu'il n'y pas beaucoup d'écrits sur l'émotion dans ce domaine, et que la place que donnent les disciplines académiques à l'émotion en général est relativement récente: ce n'est que pendant quelques décennies que les spécialistes ont veritablement commencé à s'interesser au sujet, auparavant jugé trop "subjectif" comme état d'esprit. Certains auteurs parlent même d'une "tournure affective" de nos jours.

Le cinéma offre des experiences complexes et variées: la plupart des personnes sont d'accord que les émotions y sont centrales et que c'est un endroit pour ressentir quelque chose. Mais le film ne fait pas ressentir quelque chose. Un film offre une invitation à ressentir. La rejeter ou non est le choix de l'individu: un spectateur "éduqué" peut reconnaître les signaux émotionnels et ressentir l'émotion voulue, ou choisir de ne pas du tout ressentir les émotions tout en reconaissant cette invitation. 

Nous allons essayer de definir l'art et son rôle en tant que communicateur des émotions, et ensuite ensuite, examiner les différentes façons que les films signalent l'émotion. Enfin nous verrons un exemple concret d'un film adapté d'un roman et plus précisément, analyser comment les notions évoquées renforcent l'idée des émotions dans la scène.

Art comme communication
"Je ferme les yeux pour voir." - Paul Gauguin

Comment définir l'art? L'art permet à un artiste de partager une émotion ou un groupe d'émotions avec son spectateur. L'oeuvre artistique, telle qu'une peinture, un poème, une oeuvre musicale, un film, est le moyen qui va servir à communiquer cette émotion de l'émmeteur au recepteur. Le recepteur va, de sa part, ressentir une émotion qui peut être diverse de celle de l'artiste. On peut dire que l'art, dans n'importe quelle forme qu'elle se manifeste, produit une langue de laquelle va être produite une réaction d'émotions de ses spectateurs.

Paul Gauguin, peintre qui s'éloignait du Réalisme et même de l'Impressionisme pour atteindre le mouvement symboliste, s'intéressait plus à l'effet que menaient ses oeuvres sur les spectateur qu'à l'exactitude de sa representation. La création de l'art, quand maîtrisée, est une collection de symboles qui se font transférir au spectateur, qui, par laquelle, va être interprétée par l'émotion propre au spectateur. L'art ne doit pas nécessairement exprimer une émotion mais à travers des symboles, souvent prédéfinies dans les différentes sociétés, l'éveiller dans le spectateur.

L'oeuvre d'art agit comme la source de stimulants par laquelle la communication des émotions sont transféries de l'artiste aux spectateur.

Composants cruciaux à l'émotion dans le cinema: les techniques secondaires
"En mettant la bonne musique on peut même faire pleurer quand quelqu'un se brosse les dents." - Loïc Bisson

Les facteurs qui composent une scène sont intensifiés par les techniques secondaires. La musique, le cadrage, l'acteur et la lumière sont utilisés de façons spécifiques pour un rendement de la scène qui aide au specateur de trouver les symboles qu'il va interpréter à sa manière par l'émotion éprouvée.

La musique
La motion et l'émotion sont souvent entremêlés. La musique rapide et forte excite, la musique douce et lente calme. La musique peut annoncer un message (cors, percussion) ou acccompagner une lamentation (hautbois). Des pauses dans la musique peuvent illustrer la solitude d'un personnage.

Le cadrage de caméra Un effet d'intime s'obtient avec un close-up (exemple 1, les doux mots dans Atonement); un angle oblique pour transmettre la confusion, le vertige ou la colère (exemple 2, le général dans Slaughterhouse 5); un angle bas peut rendre quelque chose grand ou imposant (exemple 3, la journaliste dans Elle s'appelait Sarah).

L'acteur
L'acteur simule les pensées et les émotions de son personnage à travers des moyens externes, comme l'intonation vocale, la posture et l'expression faciale.

Couleur et lumière
La lumière de scene est capable de changer la perspective du spectateur. Il existent deux opposés: lumière forte, caractéristique de la comédie ou des airs allègres, et lumière basse, avec beaucoup de contraste, suggerant le sinistère.

Scène, Abattoir 5: L'arrivée à Dresde
 L'extrait que j'ai analysé provient du roman Abattoir 5 (Slaughterhouse-Five) de Kurt Vonnegut, auteur américain notable pour ses recits satiriques sur la condition postmoderne du XXe siècle. Ses souvenirs comme jeune soldat témoin du bombardement de Dresde en 1945 l'ont inspiré à écrire ce compte-rendu comme une manifestation contre la guerre. L'adaptation du roman sur écran a été faite par George Roy Hill et a été l'un des rares cas d'adaptation dans lequel elle a plu à l'auteur. Néanmoins, différence il y a et l'analyse permettra une meilleure compréhension de comment la transposition des symboles utiles à notre émotion a été faite ici.

La scène de l'arrivée dans la ville se passe après la Bataille des Ardennes, quand Billy Pilgrim et ses camerades ont été capturés et sont placés dans un abattoir abandonné à Dresde.

La scène de l'arrivée se trouve au sixième chapitre sur les neuf du roman, tandis que le film choisit de nous la montrer relativement tôt, dans les trente premieres minutes des deux heures du film. Le roman entier est un courant de conscience, difficile de reprendre et d'éxposer de manière visuelle comme est obligé de le faire un registe. Malgré tout il réussit à imiter la façon sporadique de sauter d'un présent à un autre, d'un rêve à une réalité d'une dimension parallèle à la notre, etc.

Musique: Dans le film l'un des thèmes réccurents est la musique de J.S. Bach et semble un narrateur qui accompagne l'histoire. Le concerto pour clavecin en ré majeur, interpreté par Glenn Gould, joue au début de scène de l'arrivée et se transforme dans le Presto du concerto brandenbourgeois en sol majeur dès qu'ils entrent dans la ville. La magnitude du concerto en ré sert à renforcer l'effet de l'ironie, présente pendant tout le long du roman: elle amplifie ce personnage banal et un peu idiot qui agit sur le canevas sérieux qu'est la guerre ("Billy Pilgrim was the star. He led the parade."), tandis que l'éffervéscence du concerto en sol aide a montrer la ville dans toute sa splendeur.

Cadrage de caméra: L'espace photographique met en valeur le dynamise des personnages et la vivacité de la scène, comme l'atmosphère le veut dans le roman. Aucun espace est vide et rappelle la consigne célèbre que conseillent tous les professeurs à tous les artistes performants: il est important d'utiliser toute la scène et de ne pas se concentrer dans un seul espace. L'angle bas montre la grandeur des bâtiments et les focalisations sur les détails donnent l'impression de plisser ses yeux pour mieux voir les détails. Cela n'est pas aussi palpable dans l'extrait du roman.

Mes impressions dans le roman étaient plus cyniques que quand j'ai vu le film. La majestuosité de la ville est illustrée de façon rigoureuse et palpable, tandis que le ne montre pas cette Le livre utilise un principal thème récurrent qui ne peut pas se traduire sur l'écran: l'utilisation de la phrase "C'est ainsi qu'il en est" après chaque référence à propos de la mort.



L'arrivée à Dresde (du film en Italien)


Il peut donc être dit que l'art en tant que communicateur parle une langue qui va, chez son spectateur, éveiller la sensibilité qu'il interpretera par l'émotion. Le cinéma utilise des techniques secondaires au scripte qui vont agir comme signaux à l'émotion pour celui qui regarde, telle que l'expression faciale et l'intonation de l'acteur et les différents angles de caméra. Enfin, avec un film adapté d'un roman, on peut voir que l'approche est tout à fait différente, mais peut donner le bon effet si le registre réussit à saisir le sens qu'a impliqué l'auteur dans l'histoire.


    Nathalie Agostini, mai 2011

jeudi 17 mars 2011

Auteurs et Réalisateurs


GEORGE ROY HILL, KURT VONNEGUT

George Roy Hill (1921-2002) est un réalisateur Américain qui passa à travers le théatre, la musique, la littérature et la télévision avant de commencer à créer des films, dont The Sting (L'Arnaque), Butch Cassidy and the Sundance Kid (Butch Cassidy et le Kid) et Abattoir 5, sur lequel il travaille avec le scnénariste Stephen Geller.

Kurt Vonnegut (1922-2007) est un des auteurs les plus réspectés du XXe siècle; il mélange à la fois satire, humeur noir et science fiction dans ses récits, et se fait connaître pour ses fortes morales qui feront de ses romans et essais des balises de la littérature postmoderne.

"I love George Roy Hill and Universal Pictures, who made a flawless translation of my novel Slaughterhouse-Five to the silver screen... I drool and cackle every time I watch that film... Even so, I am not going to have anything more to do with film, for this reason - I don't like film. [...] I had nothing to do with the script of Slaughterhouse-Five, incidentally. That was the work of Stephen Geller -- and a good job it was. I didn't meet him until after the picture opened. He is a novelist, too, and I asked him which he liked best, writing novels or screenplays. He preferred novels by far, since they were wholly under his control" - Kurt Vonnegut




IAN MCEWAN, JOE WRIGHT

Ian Mcewan a passé une grande partie de sa jeunesse en Extrême-Orient, en Afrique du Nord et en Allemagne, où son père, officier dans l’armée britannique, était envoyé. Il a fait ses études à l’université du Sussex et l’université d'East Anglia, où il a été le premier diplômé du cours d’écriture créative créé par Malcolm Bradbury. Dès le début des années 1980, Ian McEwan s’impose sur la scène littéraire britannique avec deux recueils de nouvelles, First Love, Last Rites (1975) et In-Between the Sheets (1978)En 2007, il participe au scénario de l'adaptation réalisée par Joe Wright, avec Keira Knightley, Saoirse Ronan et James McAvoy.
Né en 1972 à Londres, Joe Wright est un réalisateur britannique. Ses parents fondent le Islington's Little Angel Theater, un théâtre de marionnettes. Dyslexique, il arrête les études assez tôt. Il étudie au Camberwell College of Arts avant de faire un stage en tant que réalisateur à l’école d’art London's St. Martins.Joe Wright commence sa carrière à la télévision : en 2003, il réalise les mini-séries Charles II pass: The Pride and the passion Il réalise son premier film adapté du célèbre roman de Jane Austen , Orgueil et préjugés en 2006. En 2007,il est le realisateur de Reviens moi et devient le plus jeune réalisateur à faire l’ouverture du festival du film de Venise.







TATIANA DE ROSNAY, GILLES PAQUET-BRENNET


Tatiana de Rosnay (née en 1961) est une écrivaine, journaliste et scénariste.  Ses écrits sont en français et e anglais.  Elle a publié huit romans en français et deux en anglais, en 1984 elle est attaché de presse dans la revue française pur femme ELLE et  critique pour Psychologie magazine.  Elle publiera en 2006 son roman Elle s’appelait Sarah qui sera vendu dans le monde et sera adapté au cinéma en 2009 par le réalisateur Gilles paquet-Brennet qui est sortis en France en 2010.

Gilles Paquet-Brennet est un réalisateur  et scénariste Français.  De 2007 à 2010 les films réalisé par Gilles sont V.S, Gomez VS Tavares , Walled In et en 2010 : ELLE S’APPELAIT SARAH.



jeudi 10 février 2011

Les techniques cinématographiques

Pour voir les différentes techniques utilisés au cinéma...
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Stanley Kubrick
Les techniques primaires: la langue

L'auteur et le réalisateur utilisent les deux la langue prosaïque pour exprimer une vision de la réalité, mais là où le cinéma montre, le roman raconte. Les techniques se distinguent donc dans les deux formes:

Enonciation : L’auteur doit choisir un narrateur pour raconter son histoire (personnage de l’histoire, absent à l’histoire ou à la première personne) ; le cinéaste peut choisir ou ne pas choisir un narrateur. Dans le premier cas, il peut intervenir à l’aide d’un voice off.
Description : L’auteur peut effectuer des choix dans la description pour montrer ou ne pas montrer un certain élément ; le cinéaste est limité et doit produire des effets pour ne pas tout montrer.  
Rythme : L’auteur et les cinéastes peuvent choisir d’accélérer ou de ralentir le rythme de leur récit : un moment de sommaire résume les événements et les ellipses les fait passer sous silence.
Point de vue : La caméra mimique le point de vue externe, en filmant de l’extérieur, ou interne, en filmant ce que voit le personnage.

Présentation des trois oeuvres.

ATONEMENT
REVIENS-MOI

L'intrigue de ce drame débute en 1935 au sein de l'immense demeure victorienne d'une riche famille anglaise, les Tallis, chez qui tout semble aller pour le mieux en cet été caniculaire alors que tout le monde est en pleine effervescence dans l'attente du retour annoncé à la maison du fils ainé de la famille. On fait ainsi la connaissance de la jeune Briony Tallis qui malgré ses treize ans écrit déjà des pièces de théâtre et semble prédestinée à devenir une écrivain. Elle est amoureuse de Robbie Turner, le fils de la gouvernante, qui est plus âgé qu'elle et qui de son côté semble plutôt attiré par la sœur ainée de Briony, la belle Cecilia, plutôt indifférente à son charme au début. Ces trois personnages sont sans aucun doute possible les trois plus importants de l'histoire, tous les autres ayant un rôle relativement mineur d'un point de vue global. En fait, les deux personnages principaux sont Cecilia et Robbie puisque tout le film a pour thème principal leur amour. Et le personnage de Briony est la clé de tout car elle est  le déclencheur de tous les problèmes qui vont survenirOn suivra alors l'évolution de tout cela de 1935 à nos jours via quatre parties distinctes qui correspondent donc à des époques différentes.


The intrigue of this drama begins in 1935 within an immense Victorian house belonging to a rich English family. The Tallis family, for whom everything seems to go well in this scorching summer, is awaiting the return of the eldest son of the family. We are introduced to the young Briony Tallis, who at thirteen years old already writes plays and seems bound to become a playwright.  She is in love with Robbie Turner, the son of the governess, who is older than her and who himself seems rather fond of Briony’s elder sister, the beautiful Cecilia, who seems indifferent to his charm. These three characters are undoubtedly the more important ones of the family, the other characters having relatively minor roles in their point of view.  Briony’s character is key in the story because she is responsible of triggering all the problems ready to go off. We will then follow the evolution of the whole story, from 1935 to our days, via four different parts that correspond to different periods of time.



ELLE S'APPELAIT SARAH
SARAH'S KEY


Elle s’appelait Sarah une histoire étroitement liée entre deux personnages dans deux époques différentes.  Julia, une journaliste Américaine qui vit en France va travailler sur un article concernant la rafle du vélodrome d’hiver en 1942. Sarah est une petite fille qui va être déportée durant cette rafle, Julia va donc chercher sa trace. Au début de son enquête elle se rend au Mémorial de la Shoa et apprend que les parents de Sarah ont été déportés à Auschwitz, mais pas de Sarah ni de Michel (son petit frère âgé seulement de quatre ans).  Julia va se lancé dans une aventure qui l’emmènera au camp de concentration de Beaune-la-Rolande jusqu’à New York en passant par la Toscane en essayant de suivre les pas de la petite Sarah.


Sarah’s Key is a historical story strictly bound between two characters in two different time periods. Julia, an American journalist of our times living in France, is working on an article concerning the raid of a cycling stadium in the winter of 1942. Sarah is a girl to be deported during this raid, and Julia, interested in this character, decides to track her story. At the beginning of the investigation she goes to the Sho Memorial and learns that Sarah’s parents were deported to Auschwitz, but there is no trace of Sarah or Michel, her four-year-old brother. Julia is going to dash into an adventure that will take her from the concentration camp of Beaune-la-Rolande, to New York, to Tuscany, all while trying to follow the tracks of young Sarah.


SLAUGHTERHOUSE FIVE
ABATTOIR 5


Slaughterhouse-Fiveor the Children’s Crusade: A Duty-Dance with Death is a science-fiction novel written in 1969 by the American author Kurt Vonnegut. It is the story of Billy Pilgrim, the antithesis of a traditional hero, who finds himself “unstuck in time” and is capable of being in different times and places at once. He visits the fourth-dimension planet of Trafalmadore, but finds himself, at the same time, in the basement of a slaughterhouse in Dresden, during the brutal February 1945 bombing of Dresden.  All at once, the aliens of Trafalmadore witness his mating with the porn star Montana Patachon; he is finishing his studies at an optometry school in Ilium and gets engaged to the fat but wealthy Valencia Merble.  Pilgrim’s future is part of his past and the only moments he had left to live were the ones he already had memories of.


L'abattoir 5 ou la Croisade des Enfants est un roman de science fiction ecrite en 1969 par l'Américain Kurt Vonnegut. Elle raconte l'histoire de Billy Pilgrim, antithèse du heros traditionnel, qui a le pouvoir de voyager dans le temps et de mener plusieurs existences à la fois: il se fait enlever par les habitants de la planète Tralfamadore. mais se retrouve, en meme temps en février 1945, au fond d'un abattoir de Dresde sous le plus terrible bombardement aérien de la Seconde Guerre mondiale. Pendant que les trafalmadoriens observaient son accouplement avec Montana Patachon, Billy se trouvait également en train de finir ses etudes à une école d’optométrie aux Etats-Unis et se marie à Valencia Merble, une grasse héritière. Le futur de Billy Pélerin faisait partie de son passé et il lui restait encore à vivre les événements dont il gardait déjà le souvenir. Le passé de Billy Pilgrim repose sur son futur et les seuls moments qu’il lui restent à vivre sont ceux dont il avait déjà le souvenir.  

samedi 29 janvier 2011

Bienvenue!

De la naissance du cinéma à la fin du XIXe siècle jusqu’à nos jours, les liens qu’entretiennent littérature et cinéma sont solides. On appelle adaptation le travail effectué par un scénariste pour transposer une œuvre littéraire à l’écran. Même avec la nombreuse quantité d’adaptations cinématographiques d’œuvres littéraires qui persistent aujourd’hui dans le monde des arts, on retrouve des difficultés quant aux différents codes et langages propres à chacun des procédés. Des nombreux problèmes nous permettent d’analyser le sujet : Est-il possible de transposer des procédés spécifiques à un mode d’expression dans un autre mode d’expression ? Peut-on tout adapter? Quelle est la liberté de l’adaptateur, et quand parle-t-on de trahison ?

Ever since film was born at the end of the 19th century, solid links between literature and cinema have existed. Adaptation is the process of transposing a work of literature onto the screen; in other words, to adapt the novel is to fit it into a particular cinematic context. With the numerous film adaptations that exist today, challenges that entail the different codes and languages of each practice have us asking myriads of questions that will help us analyze the subject better: Is it possible to transpose the specific devices that characterize one mode of expression into the other? Is everything adaptable? What liberty does the adapter have facing the work, and when does it become an act of violation?

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Bonjour et bienvenue sur notre blog, lequel participe d'un projet «Littérature et Société», enseignement d'exploration seconde, fondé pour ce qui nous concerne sur l'histoire, l'anglais et le français.
Le thème général concerne  la transposition d'une oeuvre littéraire à l'écran. Dans ce cadre, nous nous sommes plus particulièrement intéressées à la transposition de l'émotion du livre à l'écran.

Les 3 oeuvres sur lequelles nous avons travaillé sont :
-  Abattoir 5 de Kurt Vonnegut 
- Atonement de Ian Mc'Ewan
- Elle s'appelait Sarah de Tatiana de Rosnay

Dans cette perspective, deux questions nous paraissent essentielles :
- Quels sont les differences et les points communs qui tout à la fois opposent et rassemblent  ces trois oeuvres ?
- De quels échecs et réussites peut-on parlées quant au travail de tel ou tel réalisateur ?
Après avoir tenté de répondre à ces questions nous pourrons être en mesure de conclure tout en exprimant notre point de vue. Les livres que nous avons choisis concernent  la Seconde Guerre Mondiale (contexte historique), 2 sont lus en anglais puis 1 en français.
Bonne visite ! :)

Hello and welcome to our blog, our research project for the "Literature and Society" the multidisciplinary course we have taken this year that entails different aspects of History, French and English classes taught at Marie de France. Our general topic revolves around  the adaptation of a written work onto the screen and more particularly, which emotions literature and cinema have in common. We worked on the respective novels and films of "Slaughterhouse-Five" by Kurt Vonnegut, "Sarah's Key" from the French Elle s'appelait Sarah by Tatiana de Rosnay, and the French translation of "Atonement" by Ian McEwan. We were interested in looking at the differences and the similarities between the written and the filmed works and the positive and negative aspects that the adaptation had upon the novel. The three books are about the Second World War. Enjoy your visit!